top of page
Rechercher

Au commencement, la forme

  • Fotios Mikes
  • 20 sept. 2015
  • 1 min de lecture

I.1. L'univers est constitué d'une infinité de formes, toutes différentes les unes des autres, sans exception. Par forme j’entends un contour, un tracé, ouvert ou fermé; Le tracé vivant, infiniment variable, du cheminement d’une ligne libre. Cette ligne peut être continue ou discontinue, épaisse ou fine, mais ne possède pas de matérialité physique. Elle n’est présentée sous la forme d’une ligne au crayon que dans le but de faciliter l’expérience de pensée que nous faisons ici. Cette ligne qui constitue chaque forme ne décrit rien, ne représente rien. Elle peut nous faire penser à des formes géométriques ou a des objets, de la même façon que les nuages nous font penser à des choses, mais tel n’est pas la son but. La ligne est donc abstraite en ce sens. Pour terminer, nous dirons que la forme dans le contexte du cheval et l’atome n’est exactement - et n’est rien d’autre - que la présentation visuelle, sous forme linéaire, du changement lui-même (un peu comme une équation présente les possibles évolutions d’un système). Ce n’est pas une chose en devenir, c’est le devenir lui même (nous verrons plus loin la Prop.I.5 et I.5.ii).

Posts récents

Voir tout
La variation continue

I.5. Chaque forme varie continuellement dans une sorte de flux permanent, et se déploie selon un mouvement unique qui lui est propre: sa...

 
 
 
Sans commune mesure

I.4. Les formes ne coexistent "dans rien", elles ne disposent d'aucun milieu commun dans lequel interagir, se toucher ou même se mesurer...

 
 
 
Le rien et le néant

I.2. Ces formes ne "sont" dans rien. Il n'y a pas d'espace, pas de vide, ni aucun contenant dont elles seraient le contenu. I.3. Il...

 
 
 

Comments


A l'affiche
Posts récents
Recherche par mots clé
Suivez moi
  • Twitter Clean
  • Tumblr - White Circle
bottom of page